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J'aurais pu inclure ici les télémétriques dont la production est confidentielle et l'utilisation soit-disant réservée aux experts. Ayant débuté avec, pour moi, l'aura qui entoure ces appareils relève de la légende. Cela m'a permis de connaître rapidement le fonctionnement de l'outil photographique. Il me parait donc naturel de ne pas en faire une catégorie à part.

Il est plutôt question d'appareils rarissimes peu connus, mais dont l'utilité, les qualités et les performances ne se retrouvent pas dans les boîtiers déjà énumérés. Ce sont des appareils argentiques, mais leur utilisation ne nécessite pas forcément un labo grâce aux scanners qui  numérisent les films. Le post-traitement peut donc être réalisé par la suite sur ordinateur.

Je ne suis pas collectionneur, je n'ai quasiment aucune archive, et presque tous les appareils qui sont passés entre mes mains ne m'ont jamais appartenu, le matériel qui me reste ne peut donc pas remplir un musée. Toutefois j'ai pensé qu'un peu d'histoire de la photo ne nuirait pas à la présentation des "hors catégories".

Ci-dessous, 3 appareils près de mon bureau, significatifs de 3 générations :

Les années 30 : Kodak Six-20 Junior (série III)
Cet appareil 6x9 est très compact une fois refermé. Si vous ne savez pas à quoi peut servir un appareil de ce genre au début du XXI ème siècle pensez que, quand Edmund Hillary pose son pied au sommet de l'Everest en 1953, c'est un folding Kodak Retina qu'il a dans son sac à dos. Encore aujourd'hui, les foldings restent imbattables quand on doit associer légèreté, compacité, haute définition et fiabilité. Il est l'ancêtre  de cet argentique moderne : Voïgtlander Bessa 667

 

 


Un FOCA de 1950 : appelé le Leica français, produit de 1949 à 1969 année de la fermeture définitive de l'usine. Le modèle "Universel" présenté ici est un télémétrique équipé d'un objectif 50mm f1,9.
Le Leica télémétrique apparaît dès les années 30, il poursuivra sa route jusqu'en 2004, puis deviendra numérique à partir du M8.
On trouve encore des télémétriques à film 35mm : Voïgtlander Bessa  R

 

 


L'Olympus OM2 (1974) : Un reflex très abouti que la rumeur désigne comme l'ancêtre de l'OMD (???). De l'E5 passe encore... Ce reflex possède des caractéristiques originales comme par exemple la mesure pondérée en direct sur la pellicule permettant une exposition en temps réel (sur la photo, le miroir est rélevé pour apercevoir le système de pondération). J'aurais donc plutôt envie de le classer comme ancêtre d'un APN tel que le Fuji Xpro1 équipé d'une visée hybride ou le Sigma SD1 équipé de capteurs originaux.

Durant les années 80, les constructeurs s'acharnent à proposer un système AF  « utilisable » sous l'impulsion de Pentax qui révolutionne la photokina en présentant un prototype dès 1976.

Les années 90 ont été foisonnantes de gadgets en tout genre, la prolifération de nouveautés marque pourtant la fin de l’ère argentique. Hormis les tous premiers numériques, rien de durable ou d’intéressant n'est proposé sur le marché.

Les années 2000 enterrent l'argentique au profit  du numérique.
Si de nombreux experts théorisent sur ces « événements » intéressants, mon propos est seulement de fournir ici des renseignements pour trouver un appareil susceptible de rendre les meilleurs  services, en fonction des préoccupations et de la pratique de chacun.
 
Outre les appareils cités précédemment, on en trouve bien d'autres : les bi-objectifs, les Hasselblad etc...

Ce site est à consulter absolument pour se faire une idée .

En ce qui concerne les APN « moyen format » la différence avec un « plein format » (24x36mm) n'est plus aussi importante que du temps de l'argentique, puisque les capteurs ont une taille moyenne de 36x48mm  (surface double) et leur prix même d'occasion plus tellement à la portée d'un amateur passionné.

 

Une petite liste pour rêver :

ALPA 12SWA -  Hasselblad H4D-60 -  Leaf Aptus 75S -  Leica S2 -   Mamiya ZD

Pentax 654D  -  Phase One P65


(A SUIVRE : Les scanners)